jeudi 13 décembre 2007

Quels sont les chiffres en Belgique ?

Reprise d’entreprise : quand les salariés s’impliquent

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On le constate chaque jour en lisant la presse économique et professionnelle, les Français se découvrent de véritables talents d'entrepreneurs. On sait aujourd’hui que dans les 15 ans à venir, 900 000 entreprises verront leurs dirigeants partir à la retraite et qu’en moyenne, une entreprise sur 2 disparaîtra dans les 3 à 5 ans suivant sa création… La reprise d’entreprise par les salariés apparaît comme une solution...


Transméa Première société de capital risque dédiée à la reprise d’entreprise par les salariés

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On le constate chaque jour en lisant la presse économique et professionnelle, les Français se découvrent de véritables talents d'entrepreneurs. On sait aujourd’hui que dans les 15 ans à venir, 900 000 entreprises verront leurs dirigeants partir à la retraite et qu’en moyenne, une entreprise sur 2 disparaîtra dans les 3 à 5 ans suivant sa création… La reprise d’entreprise par les salariés apparaît comme une solution pertinente au service du développement économique régional. Or une étude montre qu’un ancien salarié de l’entreprise a deux fois plus de chance de réussite qu’un repreneur extérieur. Cette reprise par le salarié peut s’effectuer par le biais d’une SA ou d’une Sarl Scop. Transméa, la nouvelle société à capital risque peut booster le projet de reprise des salariés. Elle propose un accompagnement et un financement adapté

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Transméa accompagne les salariés
Cet outil vise la transmission d’entreprises saines et la reprise d’entreprises en difficulté en Rhône-Alpes et s’engage ainsi en faveur d’un développement économique durable. Cet objectif domine la logique de rendement financier. Chaque année plus de 250 emplois sont concernés. L’ambition de Transméa étant de sauvegarder durablement 2 000 emplois en 10 ans.

Transméa accompagne l’équipe de repreneurs dès l’élaboration du projet et lui apporte les fonds complémentaires. Le dispositif prévoit également une mise en réseau ainsi qu’un suivi post reprise avec la mise en place d’un programme de formation des salariés et futurs associés.
Financièrement, elle s’appuie sur des apports en fonds propres. En complément du capital amené par les salariés associés, il permet de réaliser un effet de levier important auprès des autres sources de financement comme les prêts participatifs du mouvement coopératif, prêts bancaires et fonds de garantie. Elle s’engage à hauteur de 10 000 € à 300 000 € en capital ou titres participatifs. Le ticket moyen est évalué à 90 000 € en transmission et 120 000 € en reprise d’entreprise en difficulté.
La mise en place d’un Plan Epargne Entreprise dès cette prise de participation assure le rachat des titres à échéance de 5 à 10 ans. La durée moyenne est de 7 ans. Les entreprises ciblées sont de 3 à 50 salariés lorsqu'elles sont saines et de 3 à 100 salariés en cas de situation difficiles. Aucun domaine d’activité n’est exclu. Le champ d’action de Tranméa : Rhône-Alpes et plus particulièrement les territoires ruraux et zones péri-urbaines. La stratégie de prospection est initiée, en priorité, à partir des pôles suivants : Rovaltain, Bassin annecien, Grand Lyon, Communauté d’agglomération grenobloise

Rhône-Alpes : une région en mutation
Selon une étude Katalyse de 2004, le marché des entreprises susceptibles d’être reprises se décompose en 2 catégories : les entreprises sans problème mais que le dirigeant veut céder et les entreprises en difficultés.
Les entreprises saines dont le dirigeant est en âge de prendre sa retraite et n’a pas de succession.
En Rhône-Alpes, 8500 entreprises saines seront à transmettre dans les 10 prochaines années. Parmi elles, 2500 se situent dans la cible de Transméa soit 3-49 salariés. 15 à 20% répondent aux critères d’intervention du dispositif soit 400 dossiers/an.
Quant aux entreprises en difficulté, en Rhône-Alpes environ 360 dossiers donnent lieu à un plan de cession chaque année. A ce potentiel s’ajoute les dossiers en liquidation soit 560 dossiers par an environ. Parallèlement, la cible prioritaire de la RES est celle des structures de 20 à 50 salariés (soit 4% des entreprises de Rhône-Alpes) aux difficultés identifiées comme non liées à la fragilité du fonds de commerce. Ceci indique que 5% du marché potentiel accessible à la reprise d’entreprise est une cible Transméa soit 30 entreprises /an.
Au total, on estime ainsi qu’environ 9000 entreprises seront à reprendre, en Rhône-Alpes, au cours des 10 prochaines années, ce qui représente pour Transméa un marché potentiel de plus 430 entreprises/an

L’entreprise coopérative séduit de plus en plus de salariés qui veulent entreprendre ensemble. Chacun est actionnaire dans l’entreprise, participe aux grandes orientations telles que la désignation des dirigeants. Dans la région, les Scops rassemblent 4000 salariés dans des secteurs aussi divers que le BTP, l’industrie ou les services. Les entreprises ont généré, en 2006, 390 millions d’euros de chiffre d’affaires !

source : Lyon gratuit

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